Créer un environnement propice à l’apprentissage et donner des moyens aux professeurs sont l’uns des buts de FEA!

A Madagascar 50% des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance et plus de 21% des enfants ne sont pas scolarisés. Ces chiffres sont le résultat de multiples facteur: pauvreté, abandon du système éducatif par les institutions, manque de professeurs etc. Il est difficile de travailler sur tous ces aspects en même temps et de substituer à l’état mais Femmes En Action essaie de faire de son mieux en partenariat avec ODADI.

Nous soutenons les petits écoliers en leur distribuant des kits scolaires depuis 2015. En 2017 nous avons décidé de soutenir toute une école en la dotant de tables, chaises et tables bancs, de nattes pour la sieste des plus petits, de jouets, de livres, de fournitures scolaire et en finançant une partie du salaire de l’institutrice. 

En effet l’un des gros problèmes de l’éducation malgache est qu’il y a un manque de moyen criant. Les élèves se partagent les stylos, travaillent et dorment par terre. Cela n’encourage pas à venir à l’école et les professeurs ne sont pas motivés. Apporter du matériel scolaire permet « d’appâter » les enfants avec des outils qu’ils n’ont pas à la maison et les professeurs ont plus de moyens pour travailler.

L’autre problème est que les professeurs ne sont souvent pas formés et diplômés. Ils se présentent avec le bac en poche dans une école, ils travaillent bénévolement dans ladite école, les parents d’élèves paient plus ou moins un salaire par la suite et seulement au bout de 6 ou 8 ans ils peuvent demander une titularisation qui leur fera gagner un salaire fixe payé par l’Etat. Ils n’ont aucune formation sur la pédagogie et font rentrer de force des leçons apprises par cœur aux élèves. Ils ne parlent pratiquement pas le français alors que les manuels scolaires sont dans cette langue. L’un d’eux a avoué un jour à la présidente de FEA ne pas donner de manuels scolaires aux élèves parce que ces derniers étaient « distraits » par les images. Du fait que les premières années ils sont rémunérés par les parents d’élèves et que ces derniers n’ont pas forcément les moyens de les payer, les professeurs vont bien souvent chercher du travail ailleurs quelques jours par semaine. Les enfants se retrouvent donc sans instituteur.

Nous avons souvent des demandes d’écoles dans le besoin. Nous ne pouvons pas y répondre favorablement à chaque fois.

Aidez nous à soutenir l’éducation des enfants !