Découvrez ce que nous avons fait en cette année 2017 !

Ce que nous avons financé

La maison de couture

Nous avions terminé 2016 avec un beau projet en cours de route : la construction de la maison de couture au centre rural Patrakala. Ce projet a mis du temps à se réaliser : afin de construire cette maison, ODADI a fait appel à Roger, un maçon qui a toute notre confiance. Il est appliqué, sérieux et très professionnel. Il a dû faire face à des problèmes personnels qui l’ont empêché de travailler pendant plusieurs semaines. La saison des cyclones puis l’hiver ont fini par mettre la construction très en retard. Qu’importe, à présent la maison est là et elle est magnifique ! A l’origine, une salle pour que les couturières viennent se former, elle est surtout devenue le lieu où les femmes se rassemblent et peuvent discuter de leur quotidien. De maison de couture nous sommes presque passés à Maison pour les Femmes ! Les formations pour les femmes en agriculture biologique se passent également dans cette pièce.
L’aménagement n’a pas encore été fait : ODADI a souhaité que les femmes rurales s’imprègnent totalement de ce projet et leur a donc demandé des conseils et leurs avis pour l’aménagement intérieur. ODADI souhaite que le mobilier créé pour cette maison soit fabriqué par un menuisier sérieux. Nous en avons trouvé un très bien lors de ma visite (il a fabriqué les meubles pour l’école d’Andozoka) !
L’aménagement se fera donc grâce à des tables, des bancs, des armoires et des panneaux où l’on pourra accrocher des photos, des images, les articles des journaux parlant d’ODADI etc. Ce panneau sera l’ouverture sur le monde dont les femmes rurales ont besoin.

Le salaire de 3 employées d’ODADI

ODADI nous a sollicité en 2017 pour financer le salaire de 3 employées :

  • Lydia, la responsable administrative d’ODADI (et celle qui achète l’artisanat malgache pour nous en envoyer !)
  • Joséline, la responsable du centre rural Patrakala et animatrice rural
  • La formatrice couture

Nous savons dès à présent que nous ne pourrons pas financer de nouveau ces 3 salaires : pour le salaire de la formatrice, il n’y a pas de problème puisqu’ODADI a eu des difficultés à trouver en 2017 une personne sérieuse qui souhaitait habiter Patrakala. Le salaire est donc reporté en 2018. Il reste donc Joséline et Lydia, piliers indispensables de l’association.

Pour connaître l’importance de ces salaires, cliquez sur ce lien!

L’aide à l’école d’Andozoka

Ce projet est un projet qui nous tenait à cœur. Il s’agissait d’aider l’école d’Andozoka à acheter du mobilier scolaire et à les fournir en matériel scolaire et éducatif. Nous avons eu beaucoup de mal (9 mois !!!) à récolter 500€ grâce à 19 personnes. Nous avons été déçues de mettre autant de temps à trouver de l’aide ; il nous faut absolument nous faire connaître davantage et toucher plus de monde pour obtenir des fonds. Nous devons encore plus travailler cette année sur ce problème.
Concernant l’aide, ODADI et son personnel se sont chargés de la logistique et tout le travail en amont (rencontre avec les prestataires, les responsables locaux) et la présidente de FEA de l’achat du matériel. Les deux associations ont rencontré le directeur, les professeurs et les parents d’élèves avant l’organisation et l’achat des fournitures.

Les 500€ ont permis de financer :

  • 5 tables-bancs pour les CM1/CM2 et 2 tables + 10 chaises pour les maternelles
  • Un demi-salaire pour Natacha, professeure des CE, nouvellement embauchée et bénévole depuis 2 mois
  • Des livres, des manuels scolaires et des manuels pour les enseignants
  • Beaucoup de matériel pour la classe des maternelles (poupons, dinette, livres, ballons, petites voitures etc.)
  • Des affiches et des fournitures pédagogiques (carte de Madagascar, carte des axes de circulation, carte des richesses, carte des reliefs etc.)
  • L’organisation des achats et de la journée de dotation

Vous pouvez retrouver tout l’histoire de l’école d’Andozoka sur cette page.

L’aide d’Hannahpad

Lors de ses précédents séjours, la présidente avait déjà soulevé la question des problèmes de menstruation que les femmes rurales pouvaient rencontrer. Elle s’était renseignée sur la question auprès des membres d’ODADI et les réponses l’avaient marquée. Les femmes les plus pauvres n’ont pas les moyens d’utiliser des protections hygiéniques (bien trop onéreuses) et se contentent d’utiliser ce qu’elles ont sur place (vieux morceaux de tissu).
Avant le départ de la présidente, nous avions demandé de l’aide à HannahPad, une société produisant des serviettes hygiéniques lavables en coton biologique. En effet, nous voulions faire découvrir ce système de protection aux femmes afin qu’elles puissent les reproduire chez elles et pourquoi pas en vendre. Nous avons donc exposé cette idée à Hannahpad qui a décidé de nous aider en nous envoyant six serviettes hygiéniques lavables de tailles et épaisseur différentes.
A Madagascar, la présidente de FEA a fait deux journées d’information sur ce système de protection. Une quinzaine de femmes se sont déplacées et ont été intéressées par le principe. Nous attendons avec impatience qu’ODADI trouve une formatrice en couture fiable et sérieuse afin de concrétiser ce projet.